Je préfère la lumière indirecte.
Bien sûr, il y a des moments où l’on recherche la clarté franche, le rayon direct, vif et intense. Mais lorsque la lumière indirecte revient, il se produit comme un retour à l’essentiel en nous.
Peut-être rappelle-t-elle la douce opaline qui baignait nos premiers instants dans le ventre maternel ? Ou bien évoque-t-elle la lueur feutrée qu'on organise pour nos enfants, surtout lorsqu'ils sont tout petits ? Ou encore, renvoie-t-elle aux ombrages apaisants que nos aînés cherchent sous les ramures lorsque le soleil brûle un peu fort ?
La lumière indirecte enveloppe avec des teintes et des chaleurs toujours en harmonie avec les éléments, justement parce qu'elle s'en imprègne. J'ai toujours été frappé par la sérénité qui s'installe lorsqu’elle se diffuse quelque part. Les voix se font plus basses, et le calme se répand, comme si la lumière lissait les choses.
Jamais aucune brutalité dans la lumière indirecte, même lorsqu’elle est vive : aucun rayon lumineux agressif issu de la source ne frappe la pupille. Là aussi, tout est affaire de mélanges, de textures : le bois de la lampe, le grain du mur, le reflet de la commode ou de l'étagère se retrouvent partout. Le souffle léger de la lumière parcourt ainsi la pièce et s'installe confortablement, en équilibre.
La lumière directe ne fait qu’éclairer le décor ; la lumière indirecte fait partie du décor et contribue à rendre l’endroit plus élégant, plus confortable, plus serein. C’est un cadre discret et talentueux qui se marie avec tous les moments importants de nos vies.
Je crée mes lampes Uphile avec cette exigence, afin qu'elles se marient aux vôtres.